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Remorque ou pas de remorque ? Telle est la question ! (Trailer or not trailer ? That is the question !)

Faut-il une remorque pour porter des panneaux photovoltaïques ou est-il préférable de tout placer au dessus du cycliste ? Les vélos à 3 roues vont probablement opter pour tout au dessus du vélo et les 2 roues plutôt tout au dessus de la remorque. Un partage entre le vélo et la remorque, si elle est présente, est également possible.

Pour rappel, on peut disposer de 2 m² de panneaux lorsqu’on roule et de 4 m² à l’arrêt (voir moins de surface si on arrive aux limites respectives de 450 WC et 900 WC avec moins de surface, mais cela dépend des évolutions technologiques du moment et du prix qu’on est prêt à y mettre !).

Une remorque c’est aussi l’occasion d’y placer les bagages (affaires de bivouac, outils, la batterie qui sera au minimum dans les 4 kg…) au lieu de tout mettre dans des sacoches sur le vélo.

Sachant que j’ai choisi un vélo couché à 2 roues et vu que l’équilibre est plus délicat si on place une grande surface de panneaux au dessus du cycliste j’opte pour une remorque pour supporter une partie des panneaux (1m2 de surface visible lorsque je roule et 2 autres m2 empilés en dessous à déployer lors d’un arrêt). C’est le choix actuel que je fais. Je vois bien que les vainqueurs des Sun Trip précédents on fait d’autres choix. Par exemple, Bernard Cauquil dans cette vidéo semble partir sur l’idée d’un trike avec les panneaux au dessus de sa tête et des pneus énormes (fat qu’on dit).

Alors je pars sur une remorque : choix acté !

Oui mais quelle remorque ? Une remorque une ou deux roues ? Avec ou sans suspension ?

Si j’étais resté sur l’idée d’utiliser un vélo ordinaire de type VTT (ou  autre vélo droit) j’aurais probablement opté pour la Sun Travel. C’est un produit clé en main avec différentes options sur la surface du photovoltaïque, la batterie, le moteur. Anick-Marie dans ses web tv Facebook du Sun Trip Tour 2017 la nomme la pousse au cul (car elle pousse le cycliste par derrière mais uniquement si on prend l’option avec moteur dans la roue) ! A noter que pour une entreprise ou une association qui voudrait faire la promotion du vélo solaire et faire tester avec leur propre vélo les employés ou adhérents, c’est la remorque qu’il faut avoir !

En final, mon choix de remorque s’est porté sur la construction artisanale de Christian Touzé. Toujours dans les vidéos du Sun Trip Tour 2017, certains participants y faisaient référence et/ou l’utilisaient, alors j’ai suivi ce fil d’Ariane et trouvé le site de Christian et donc son téléphone. Christian affectionne particulièrement la construction légère à base de carbone, l’aérodynamisme, la durabilité… Ne restait plus qu’à passer du côté de Sisteron pour rencontrer cet inventeur et repartir avec ma belle remorque (deux voyages ont été nécessaires, j’avais oublié le chéquier la première fois… et les distributeurs de billets sont bridés à un certain montant inférieur au prix de ladite remorque… c’est un peu comme aller chez le docteur, ne pas oublier d’avoir un chèque dans la housse de son téléphone, tout ne se règle pas avec sa carte bancaire !).

Je l’accroche actuellement à mon VTT pour les grandes distances (Lyon – Grenoble) ou mon vélo couché d’entraînement M5 20×20 pour les petits trajets autour de la maison (c’est un vélo collector avec développement de 2,8m au braquet le plus petit, c’est trop dur pour moi dans les fortes montées !) en attendant la livraison de mon futur vélo couché Azub Max 26.


Le choix d’une seule roue sur la remorque, c’est pour avoir une seule trace sur la route et pouvoir rouler plus vite. C’est à mon avis aussi plus facile d’éviter un trou, si avec la roue avant du vélo j’évite le trou, vu que la suite est dans la même ligne je dois éviter le trou avec la roue arrière du vélo et la roue de la remorque. Avec deux roues, je devrais imaginer 3 lignes sur la route (ce serait bien d’avoir une vision en réalité augmentée dans ce cas !) pour éviter les trous… plus compliqué.

Un autre fil d’Ariane était la Y-frame. C’est une remorque avec deux roues, le genre de remorque qui peut convenir pour porter de grosses charges.

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Mon petit vélo deviendra grand ou comment faire un choix de vélo !

En photo de couverture mes deux vélos qui roulent avec moi dans les déplacements pendulaires (Saint-Bonnet de Mure <=> Lyon Part Dieu) soit environ 35 km par jour et ce environ 200 jours par an, par quasiment tous les temps (s’il y a un gros orage je fais du télétravail, comme je suis informaticien dans une entreprise qui favorise l’usage du télétravail cela ne pose pas de problème). Donc j’ai un minimum d’entraînement de 7.000 km / an sur terrain plat.

Je dois avouer que c’est plutôt le VTC (Giant Roam 1 pour la pub gratuite) qui est à l’honneur sur ces trajets quotidiens, principalement parce qu’il y a la moitié de la route en ville… mais les choses vont changer car c’est bien avec un vélo couché que je compte réaliser le voyage vers un peu plus que le sud-est de Lyon (le grand sud-est de l’Europe en fait, certains disent la route de la soie…). D’où le titre de l’article, le vélo couché à droite de la couverture est un M5 20/20 Eco (ce qui veut qu’il est dans la catégorie économique en roues 20 pouces à l’avant et à l’arrière). Donc c’est un petit vélo même s’il s’agit du 20 » de l’époque c’est à dire pour les technophile du vélo du 451 norme ETRTO (soit un peu plus grand que le 20 » qu’on trouve aujourd’hui).

Désolé si je sors ma science toute fraiche sur la technique du vélo, c’est juste pour montrer que je me plonge dans la technique du vélo. Il faut avouer que jusqu’à maintenant tant que le vélo roulait cela m’allait et en cas de problème un petit tour du côté du magasin de vélo réglait le soucis ! Ceci dit pour vos pneumatiques et vos chambres à air, retenez que la norme ETRTO est la seule qui soit fiable pour le bon choix, et c’est indiqué, il suffit de bien chercher (on fait parfois deux fois le tour avant de trouver).

L’année prochaine si la technique me fait défaut (et sur 12.000 km la probabilité que la technique me demande des soins est assez forte) je devrais assurer un minimum… d’où mon inscription toute fraiche à la P’tit Rustine, qui est un atelier d’auto-réparation avec apprentissage.

Mais revenons au sujet de cet article, le choix du vélo qui doit me porter à Canton ! Pour rappel il faut parcourir 12.000 km dont peut-être 1.000 avec des routes pas vraiment goudronnée et porter des panneaux photovoltaïques !

Dans l’article infos techniques du Sun Trip 2018 les contraintes sur les vélos sont indiquées. Le règlement est assez ouvert, il permet d’utiliser : 

image vélomobile

un vélomobile (avec quelques restrictions)
un vélo à 3 roues au maximum, ce qui laisse là place aux tricycles, aux vélo couchés, aux vélos de route et autres VTT.

Et on peut ajouter une remorque pour le transport des panneaux, ce qui évite d’être obligé de porter les panneaux au dessus du vélo (c’est pourtant cette option qu’avait choisi le vainqueur du Sun Trip 2015).

Les vélos les plus difficiles à trouver sont aussi les plus chers, ce qui semble assez logique. A chaque fois que je recherche sur le net je trouve de nouveaux modèles. La création humaine est vraiment plus riche que les vélos qu’on rencontre au quotidien.

En premier des vélos difficiles à rencontrer vient le vélomobile. J’ai trouvé le site de velovergne qui présente de nombreux modèles de vélomobiles. Malheureusement je n’ai pas réussi à établir de contact avec eux, ni par email, ni par téléphone ! Vélovergne est-il fermé ? CyclesJV & Fenioux est un autre site qui présente un grand choix de vélomobiles (mais pas que, la caverne d’Ali Baba du 85), mais là il faut se déplacer dans la Vendée !

Sur Lyon en discutant avec les collègues on pense avoir vu un ou deux vélomobile… Il ne semble pas pratique à utiliser en ville, les pistes de vélo même si elles sont en augmentation dans la ville de Lyon ne sont pas forcément propices à ce type de vélo. Et aller sur la route avec… c’est un choix que je trouve suicidaire. Je ressort la phrase favorite qu’on me sort lorsque les gens apprennent que c’était moi le gars à vélo couché qui circulait du côté de Saint Bonnet de Mure ! Chacun ses limites de dangerosité donc !

Vient ensuite la famille des vélo couchés, tri et bicycles, même si ce n’est pas courant on en voit plus souvent. Il arrive encore que dans certains endroits on passe pour un extraterrestre avec ce type de vélo !

Sur le net, on trouve souvent le terme de trike ou bent. Pour le vélo couché c’est plutôt recumbent. Les sites velocouche.pro et vélo fasto vous permettront de vous faire une bonne idée de la richesse de création dans ce domaine. Pour pouvez aussi regarder du côté des liens proposés par Cyclociel c’est juste impressionnant !

Le vélomobile vante le mérite de l’aérodynamisme et donc de performances sur route imbattable par les autres types de vélos. Oui mais quid du comportement en zone caillouteuse ? N’ayant pas eu l’occasion de tester ce genre de bolide, j’en reste à des conjectures. Dès que je trouverais l’occasion je testerais, va falloir que je parte du côté de la Vendée…

Le temps passant toujours trop vite, n’ayant pas pu tester de vélomobile et vu également qu’un tel bolide est bien plus cher et que je ne suis pas persuadé qu’il peut faire le trajet jusqu’à Canton, j’ai décidé de ne pas envisager ce type de vélo.

C’est donc un choix par élimination que j’applique. J’ai également écarté le VTT pour la position. Le moindre vent qui freine l’avancement, la position assise qui exige de s’endurcir le fessier et les douleurs des bras qui arrive déjà sur mes trajets quotidiens me fait retirer le VTT de la liste. C’était pourtant le type de vélo le plus facile à trouver et probablement le moins cher.

Reste le choix des vélos couchés où on trouve deux sous catégories, les tricycles (trikes) et les bicycles (bents). De nombreux tricycles étaient présents au Sun Trip 2017. Je me devais donc de tester au moins une fois un tricycle.

Par chance sur Lyon (Villeurbanne pour être plus précis) on trouve la boutique Cyclociel qui est notre petit Ali Baba local des vélos couchés. La responsable propose des vélos couchés à la location. J’ai loué un trike pour le week-end que j’ai testé autour de chez moi.

Le confort d’assise est vraiment top, l’équilibre à ne pas gérer tant qu’on ne roule pas à fond dans les virage est vraiment le plus de ce type de vélo. On est rassuré sauf sur les pistes cyclables qui sont un peu petites chez nous fasse à la largeur du vélo. Impossible de se faufiler entre deux files de voitures avec ce type de vélo, mais ce n’est pas ce qu’on lui demande. Confortable donc, mais il faut apprendre rapidement deux trucs, (1) le freinage à équilibrer entre la main droite (frein roue avant droit) et la main gauche (frein roue avant gauche) sous peine de chasser, un peu, beaucoup, à la folie, pas du tout, et (2) ne pas poser les pieds pour arrêter le vélo qui continuera tout de même un peu sa course et risque de taper le bas des jambes, voir faire passer les jambes en dessous des deux barres porte roue de devant. J’ai testé un choc léger et j’ai imaginé le cas où la vitesse serait plus importante, pas cool :-(. Mais ces deux trucs à maîtriser, se maîtrisent assez facilement. Ceci dit, j’écarte pour l’instant ce type de vélo qui est souvent plus lourd qu’un vélo couché à deux roues et je pense que j’aurais plus de problèmes d’équilibre de freinage des deux roues sur le parcours. Le coût étant également plus élevé. Mais je garde en tête qu’il pourrait être un deuxième choix si le premier choix ne s’avère pas concluant après mes tests des mois prochains.

Mon premier choix reste donc ce que j’envisageais dès le départ, un vélo couché à deux roues.

Oui mais quelle configuration pour ce vélo couché ? On me parle de vélo en carbone (avantage légèreté), en aluminum, en acier. De 20, 24, 26, 28 pouces, sur les deux roues, sur une seule roue… On me parle de marques fiables comme Nazca, Azub… Je regardé les occasions sur deux sites, le site de référence pour les vélos couchés est Bentokaz et le site des petites annonces Leboncoin. On retrouve souvent la même offre sur les deux sites mais pas toujours d’où l’intérêt de regarder sur les deux sites. Par rapport à l’époque où j’avais cherché mon M5 20×20 je trouve qu’il y a plus de choix, mais il faut tout de même aller assez loin de chez soi pour trouver la perle rare.

N’ayant pas trouvé ma perle rare (peut-être suis-je un peu trop difficile) me voilà de retour à la boutique Cyclociel pour quelques essais. A noter qu’il vaut mieux appeler pour savoir si les essais seront possibles, les jours d’ouverture sont le vendredi et samedi. Après quelques essais autour du campus de la Doua et une semaine de réflexion, j’expose ma préférence pour l’Azub Max 26 ». Malgré les conseils avisés de Céline la gérante, qui me propose d’envisager un modèle avec soit une roue avant plus petite, soit un modèle de vélo en 24 », je reste bloqué sur l’idée du 26 » roue avant et arrière. Ai-je fait le bon choix ? Les tests avec le vélo me permettront de le vérifier ! Mon choix est donc maintenant fait et la commande partie chez Azub. Reste à patienter quelques semaines (6 à 8). Pour visualiser un peu la bête, voici un photo de la configuration de base. J’ai quelques changements par rapport à cette configuration de base, par exemple le guidon bas que je n’aime pas a été remplacé par l’option grand guidon au dessus, les freinsnv-brake sont remplacés par des freins à disque… Mais la photo du produit livré devra encore attendre quelques semaines !

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Mon outil fétiche pour m’organiser, le roi des Kanban électronique, Trello pour les intimes !

Tout est dit dans le titre, mon outil fétiche est Trello. Trello c’est un comme avoir un grand tableau devant soit (par défaut la couleur du fond est bleue) et une grosse pile de post’it de couleur blanche.

Et l’avantage d’avoir des post’it électroniques c’est qu’on peut agencer comme on veut, les déplacer au gré de sa vision du moment. L’organisation n’est jamais figée. Par exemple, la photo de début d’article représente ma version 2, remaniée avant d’écrire cet article pour montrer un peu plus de cohérence dans l’organisation.

La contrainte de l’outil est celle de l’outil Kanban, outil qui existe dans l’industrie depuis que Toyota s’est mis à utiliser un tableau en fer avec des fiches cartonnées pour suivre la production des voitures… L’outil existe depuis bien longtemps donc. Il profite de l’informatique et du réseau d’aujourd’hui. Ce qui permet de partager à plusieurs et à distance un même tableau d’organisation. La contrainte du Kanban est de ne disposer que de deux possibilités : créer une liste (ou colonne si on préfère ce terme) avec un titre ou créer une carte (post’it si on préfère ce terme) qui sera placée dans une liste. La carte aura un titre et pourra contenir beaucoup d’informations.

Quand je dis beaucoup d’informations, c’est vraiment beaucoup d’informations. Texte, photo, lien vers un site, vidéo, document divers… Il m’arrive souvent de devoir éclater une carte en plusieurs, c’est dingue le nombre d’information qu’il est nécessaire pour s’approprier un nouveau sujet !

Rien que la saisie de texte est suffisante à satisfaire les plus difficiles. On peut facilement mettre en forme avec des titres, sous-titre, gras, italique, sans avoir besoin d’une souris et pas besoin de passer par un menu pour choisir ce type de mise en page. Non, on saisi le mise en page dans la foulée de la saisie du texte, grâce à la syntaxe Markdown (pour ceux qui ne jurent que par Word et la souris oubliez ce que je viens de vous expliquer, taper juste le texte dans penser à une mise en page quelconque). Mais pour les curieux qui ne connaissent pas encore, sachez que la syntaxe markdown, qu’on retrouve dans beaucoup d’outils informatiques d’aujourd’hui, est pour quelqu’un qui manipule son clavier avec facilité, juste super pratique.

J’utilise la version web de Trello lorsque je le rempli avec de nombreuses informations. Avec la version web, d’un simple drag & drop j’y ajoute un lien vers un site dont je veux garder la référence (sans perdre de temps à faire un sélectionner l’adresse-copier l’adresse-coller l’adresse). J’y ajoute tout aussi simplement une photo. J’adore la souplesse et l’efficacité de saisie et de réorganisation de l’information.

J’utilise la version mobile Android lorsque je veux consulter les informations que j’ai précédemment enregistrées. Je l’utilise également en prise de notes pour ajouter un nom de lieu, un nom de personne, par exemple lorsqu’on me fourni de nouvelles informations lors d’un échange. Comme j’ai une mémoire vraiment peu fiable, je note lors de l’échange ou juste après. A noter qu’une version Trello sur l’Apple store existe également mais je ne l’utilise pas.

L’outil m’aide à m’organiser et je tenais à vous l’indiquer car je suis sûr que certains ne connaissent pas encore cet outil en ligne. D’autres outils de Kanban existent, je trouve juste Trello super efficace.

Dans mon prochain article, je commencerais à parler un peu plus de vélo et j’espère bien vous faire découvrir qu’il existe bien des sortes de vélo… et il faut que j’en choisisse un et vite !

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88, nombre porte-bonheur ou mon handicap ?

88 kg en mai 2017 pour 1m74 ! Hé oui, personne n’est parfait !

Je vois de suite les sponsors se poser la question avec une réflexion du genre : le gars il va falloir qu’il perde un peu de poids s’il veut figurer sur le podium ! (le gars c’est moi !).

Oui, mais 88 c’est un nombre porte-bonheur en Chine, voir la vidéo de Yi LE comme preuve. Elle confirme que le 8 est un chiffre porte-bonheur. Rappelez vous l’ouverture des jeux Olympiques de Pékin de 2008 qui ont débutés le 8/8/8 à 8h8 ! Et pour la plaque d’immatriculation avec des 8 cumulés, la vente aux enchères permet un beau bénéfice !

Je pars avec un handicap de poids mais un nombre porte-bonheur ! Un de mes objectifs est donc : je garde le porte-bonheur de départ et je perds le poids superflu (plus facile à dire qu’à faire, non ?).

Pour les chiffres, j’aime bien me rappeler que je suis né le 10/10/1964 et jouer avec ces chiffres. Par exemple en additionnant 1 et 9 = 10 et 6 et 4 = 10. Si j’aligne ensuite tous ces 10 cela donne : 10 10 10 10. Ce qui fait penser aux nombres binaires, nombres que les informaticiens (que je suis) manipulent au cours de leur formation ou de leur travail. Un convertisseur binaire vers l’hexa et le décimal nous calcule que 10101010 en binaire = AA en hexa (Ha Ha !) et 170 en décimal (1m70 ?).

Tout le paragraphe précédent ne sert absolument à rien ! Je profites que vous êtes encore à me lire pour vous indiquer que le 11/11 en Chine c’est le jour des célibataires. Le 1 représentent le bâton de chacun des 4 garçons, qui d’après la légende, ont créé ce jour des célibataires.

Avec le web on peut Chiner des informations, c’est sympa non ?

Dans le prochain billet je vous expliquerais comment j’organise les différentes informations de la préparation.

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Comment on passe de Rahan à se pré-inscrire au Sun Trip 2018 ?

Je fais partie de ceux qui ont adoré les aventures de Rahan. Ce personnage avait le soleil comme ligne de mire, tant pour sa quête d’un chemin que pour son opposition à l’obscurité.

Alors comme lui un beau matin de mai 2017, je découvre le voyage du soleil, ou plutôt TheSunTrip. Je découvre qu’à deux pas de chez moi, des aventuriers en vélo solaire ont fait des parcours de plusieurs milliers de kms en mode petit groupe ou solitaire en 2013 et 2015 et qu’il y a une invitation à reprendre l’aventure en 2018 pour un France – Chine, de Lyon à Canton (Guangzhou).

Bizarrement, le Rahan qui sommeillait en moi se réveille et voudrait suivre la lumière levante (avec une bonne visière !) au guidon de son engin à roues (et un peu de puissance électrique pour secours des années de jeunesses passées). Alors après une petite réflexion, un léger calcul et un grand niveau d’ignorance de ce qui m’attend vraiment, je passe à la pré-inscription.

Dans ce trip, le soleil viendra de Chine pendant au moins 8.000 kms, d’où le titre du blog en forme d’association d’idée et jeu de mot : the sun is Chining (on peut toujours trouver une musique dessus, j’aurais le temps d’y penser).

Mon expérience de l’aventure n’est pas complètement neutre mais pas aussi intense et remonte à presque + de 30 ans, lorsque j’étais capable de partir presque du jour au lendemain, un mois durant avec mon vélo et passer de camping en camping de Paris en Hollande et retour à la maison. A cette époque il n’y avait pas le mobile 4G, pas de GPS mais un bouquin des camping presque à jour et des cartes Michelin. Et pour échange, la poste restante (une personne en particulier voit de quoi je parle).

Aujourd’hui, il y a le GPS, des cartes numériques, des moteurs électriques, des vélos confortables que sont les vélos couchés (2 ou 3 roues) et la possibilité d’être autonome par beau temps avec le photovoltaïque. Mais cela reste encore de l’aventure humaine, car les pays traversés sortent de l’environnement habituel (des visas sont à demander, l’initiation à d’autres cultures nécessaire) et une aventure technique (car le matériel doit être fiable sur une grande distance avec des vélos solaires qui sont à construire).

Depuis cette pré-inscription, mon cerveau bouillonne pour ne pas annuler de suite mon inscription. Je veux aller jusqu’au bout de l’idée, au bout de cette proposition de voyage. Alors je me renseigne, je teste un trike (vélo-couché 3 roues) par-ci, un vélo couché carbone (2 roues) par là. Je regarde de près le Sun Trip Tour 2017 qui se déroule dans ma région Auvergne-Rhône-Alpes et je pose des questions et je calcule comment faire pour financer l’opération (que j’ai encore du mal à totalement chiffrer).

Mon cerveau chauffe, plus tard ce sera les muscles mais là c’est d’abord le cerveau (étrange pour un cycliste !). D’où ce blog pour ne pas exploser et pour retracer au minimum la préparation au projet. Et plus si je suis prêt pour juin 2018.

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