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Entrainements

Sur la base des mes trajets pendulaires maison-boulot qui me font parcourir environ 7 000 km par an, (vélotaf comme certains disent dans le jargon cycliste) j’ai entamé des entrainements plus long en temps et en distance pour me préparer pour l’aventure de juin 2018.

Je vais mettre à jour régulièrement cette page pour lister les parcours réalisés.

Les entraînements avec Silky one remorque chargée pour le bivouac


Week-end de 5-6 mai 2018

Sortir de ma zone de confort en douceur était l’objectif de ce week-end.

J’ai bien dit en douceur, donc départ vers 15h direction le camping des 3 lacs.

Au départ je voulais aller au camping de l’île aux cygnes (toujours dans l’esprit de m’imprégner du Sun Trip), mais l’accès était interdit des 19 heures pour cause de spectacle équestre.col

J’ai roulé 80 km tranquille, traversé Yenne, pour arriver enfin à Saint Jean de Chevelu avec le soleil. J’ai pu choisir un emplacement dans une zone ensoleillée.

Il m’aura fallu 18 mn pour monter la tente du soir sans vent ni pluie… et 2 heures le lendemain pour tout ranger, déjeuner, blablater et photos pour les curieux admirateurs. Va falloir que j’optimise le temps des explications ou que je réduise ma distance journalière estimée !

Bref un départ vers les 9h30.

Je prends direction le camping de l’île aux cygnes qui devrait accueillir l’ensemble des Suntripeurs d’ici peu.

Pour y aller j’ai traversé la montagne par le tunnel du Chat qui depuis quelques mois dispose d’un second passage pour piétons et cyclistes. Ce tunnel est à plafond plat, on a l’impression de passer dans un tube carré, froid, humide et qui sent le ciment. Mais on s’évite la montée du col du Chat.

Au retour j’ai utilisé l’App mobile Osmand au lieu du Garmin. Par manque d’expérience j’ai pris la destination du Relais du Mont du Chat et quand j’ai vu le panneau annonçant 12 km pente à 7% j’ai bien compris que ce n’était pas le col du Chat qu’on m’avait dit facile à grimper.

C’était une occasion de me tester sur un col plus costaud que le col du Granier.

Alors oui j’ai posé pied à terre plusieurs fois, j’ai eu peur du vide, j’ai eu des difficultés avec le moteur qui me laissait en plant quand il avait trop chaud. Quand les voitures montaient ou descendaient je me rapprochais un peu trop près du bord sans barrières et comme j’avançais comme un escargot j’avais des écarts sur la route qui ne rassurait personne.

J’ai même retiré les accroches sous les chaussures pour être sûr de ne pas bloquer le pied sur la pédale, parce que là c’était la chute assurée. Les redémarrages en forte pente étaient assez délicats avec les accroches qu’il fallait éviter d’accrocher. Une impression de premier cours de vélo, tenter plusieurs fois un démarrage raté.

J’ai tout de même réussi l’ascension et profité de la pause au Relais du Mont du Chat.

Il y avait du monde au relais : des cyclistes, des motards, des marcheurs, des automobilistes. Et des gens avides de comprendre Silky one. J’ai passé du temps à discuter (encore), j’ai apprécié les bravos pour la montée et le temps passait et je devais rentrer pour revenir dans ma zone de confort et manger en famille.

Mais le temps n’est pas élastique sur demande. La descente à bien rechargé la batterie voir même j’aurais pu en charger une autre ! Les plaquettes de frein ont encore perdues de l’épaisseur (va falloir que je pense à en prendre plusieurs de rechange).

Et j’ai voulu continuer à tester l’App Omand. Sympa de se faire guider avec les oreillettes bluetooth et l’écran lumineux du Samsung S8… que j’ai pu acheter avec vos dons de la cagnotte Leetchi (merci beaucoup à mes donateurs car le mobile Huawei P9 du boulot perdait souvent le GPS). J’en profite aussi pour décrire cette sortie en rédigeant juste avec le S8, histoire de tester la rédaction sans ordi ou tablette et pour l’instant ça marche bien. Un peu lent mais ça marche.

Bref, mon constat avec Osmand c’est que les chemins qu’il me proposaient étaient pires qu’avec Google maps mode vélo. Des déviations qui font faire des km en plus et à un moment un cul de sac et passage par un chemin caillouteux que j’ai voulu tester histoire de voir les limites… Et c’était bien une limite ! J’ai du mettre pied à terre, le vélo est tombé… Bref j’ai fait demi-tour pour revenir sur une départementale goudronnée (la bénédiction) et la petite montée assez raide et moi qui manquait de jus et qui voyait le temps passer.

Je n’avais pas envie de rentrer encore une fois à 22h, je sais que je peux le faire si besoin et la montée du relais m’avait bien fatigué. En période Suntrip j’aurais pris le temps de manger, de me reposer et probablement de bivouaquer un peu plus loin histoire de rouler jusqu’à l’heure autorisée. J’ai joué mon option B et demandé à la famille de venir me rejoindre sur la route.

Christel, ma femme, et Sylvain, mon fils sont venus me rejoindre à Dolomieu, à 50 km de la maison. Comme je roule comme un âne, on m’a transporté comme un âne. Je suis resté à l’intérieur du van, confortablement assis sur une botte de paille, histoire de surveiller Silky one. Le cadre du vélo à tapé un peu et il faut retenir la remorque aux redémarrages de la voiture mais on peut transporter Silky one dans un van deux places.

Beaucoup de tests lors de cette sortie, mais peu de km parcourus.


Dimanche 15 avril 2018

Il fallait que je teste un col. Alors pourquoi pas un petit col de 2e catégorie pour traverser la Chartreuse. Et puis l’occasion de dépasser les 200 km.
J’ai pensé à Corinne et Franck qui habitent la Flachère. J’en profite pour pour les remercier de leur accueil chaleureux. Le café n’a pas été de trop pour affronter le chemin du retour qui somme toute était plus facile qu’à l’aller. Mais plus sombre en fin de parcours vu que je suis arrivé pour la soupe à… 22 h.

Faut dire que j’étais parti plus tard que prévu : 7h45 au lieu de 7h ! (y’a des progrès dans l’heure de départ). Donc une bonne grosse journée pour en final avoir parcouru 250 km.

J’ai vu monter la température du moteur à 90° dans la montée du col du Granier et découvert à Chapareillan un paysage magnifique avec une température printanière qui m’a fait du bien.

Revivre le parcours St Bo – La Flachère sur Google earth : lien relive

Vu des montagnes enneigées depuis Chapareillan (désolé pour la qualité qui ne rend pas hommage à la sensation que j’ai eu) : lien youtube

Revivre le parcours La Flachère – L’isle d’Abeau (j’ai pas jusqu’à St Bo, le Garmin m’a lâché à la nuit tombée !) : lien relive


Dimanche 8 avril 2017

Petite sortie ce dimanche dans les Bauges histoire de m’imprégner de l’esprit du Sun Trip. Je voulais faire une visite au lac du Bourget mais avec un départ à 11h au lieu de 7 prévu. (Va falloir que j’optimise l’opération départ du matin), j’ai bifurqué sur Avressieux passer voir des connaissances qui nous ont super bien acceuilli Silky one et moi.
120 km avec temps semi couvert. J’ai vu passer un 266 w, le max actuel constaté. Mais au retour j’avais quand même bien grignoté mon capital wattheure.
Merci encore aux Barthélémy pour leur accueil.


Vendredi 9 mars 2018

Je prends la route pour me rendre au week-end de préparation au Sun Trip 2018 à Collonge le Madeleine. Avec le staff et 35 autres Suntripeurs nous vivrons le week-end à préparer la future aventure.

A l’aller j’ai parcouru 184 km en 9h13m, moyenne de 20 km/h, 1303 en montée et 1064 en descente.
Temps couvert avec bourrasque de vent.

Petite charge de batterie. Un problème de soudure a entraîné le mise hors circuit des Genasun (MPPT), le fusible de 10A à changer.

Le retour s’est déroulé dans des conditions plus dures, vent assez fort, pluie et même grêle à Bresse (aïe les panneaux tout beau ! Incidence ?). Et pour couronner le tout, les derniers 60 km sans aucune assistance électrique. J’ai maudit mes soudures et apprécié le tout petit plateau (voir l’article à ce sujet). Moralité 12 heures pour revenir à la maison… alors qu’à l’aller il m’avait fallu 9h13 !

L’enregistrement a été réalisé à partir d’un Garmin edge 1000.

Dimanche 31 décembre 2017

Première sortie avec Silky one chargé à bloc de ses batteries pour le dernier jour de l’année 2017. Le trajet aller-retour, Saint-Bonnet de Mure – Innimond, histoire de refaire un même trajet précédemment réalisé sans batterie avec le VTT + remorque.

compteur cycle analyst

J’ai mis à peu près le même temps et parcouru les même km qu’avec le VTT + remorque sans moteur mais avec moins de fatigue ce qui laisse présager la capacité de parcourir une distance plus grande (à vérifier sur un prochain entraînement).

J’ai profité d’un détour proposé par Google Maps par les bois pour tester les chemins à trous et zone d’eau où je n’ai rencontré que des chasseurs qui venaient en 4×4. Les amortisseurs sont très efficace et la position de l’Azub 6 très pratique pour voir le chemin et poser le pied si besoin.

J’ai atteint la limite définie dans les paramétrages du Cycle Analyst à savoir autour de 39 V arrêt de l’utilisation de la batterie. J’ai utilisé 873 Wh pour ce trajet pour une moyenne de 6,2 Wh/km. J’ai par contre était en panne de batterie 20 km avant l’arrivée, juste au moment où un vent assez fort pour me déporter s’est levé. J’ai été heureux d’avoir le tout petit plateau en secours à la montée (petite montée pourtant mais en fin de journée) de Colombiers-Saugnieu.

cycle analyst – wh/km


Les entraînements avec le VTT + remorque chargée (sans assistance électrique)

Date Parcours Dist km Durée D+ m Voir Notes
22 oct 2017 AR Saint Bonnet de Mure – Innimond 115 6h10 Penser à changer de t-shirt avant la descente
8 oct 2017 AR Saint Bonnet de Mure – La côte Saint-André 117 6h26 Relive
27 août 2017 Feurs – Saint Bonnet de Mure 82 4h39 1103 Relive Journée chaude mais retour bien plus facile que le 26
26 août 2017 Saint Bonnet de Mure – Feurs 82 5h20 846 Journée très très chaude. Les Monts du Lyonnais, y’a monts dedans !
15 août 2017 Saint Hilaire du Touvet – Saint Bonnet de Mure 131 6h25 625 Retour bien plus facile que l’aller. Google maps n’est pas forcément très fiable pour les cyclistes…!
14 août 2017 Saint Bonnet de Mure – Saint Hilaire du Touvet 127 7h25 1464 Journée chaude. La dernière montée à 9% a été sans pitié, trop de crampes et trop mal au c..
9 août 2017 Italie. Départ Rubiana, montée directe au colle del Lys 9 1h20 693 Monté sans arrêt et sans trop de souffrance. Gris et frais à l’arrivée
8 août 2017 Italie. Départ Rubiana et montée du colle del Celle puis descente dans la valée et remontée au colle del Lys 43 4h20 1300 Quelques arrêts la long de la montée. Dur sur les derniers km

Note : les mesures prises dans Strava sont faites à partir de mon mobile Android Huawei P9 lite.

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